Réveillés par le soleil et la chaleur, ce matin ce n’est pas grasse matinée. Et puis on n’a surement pas le droit d’être là donc on ne va pas s’y éterniser ! Sous les oliviers avec cette belle lumière et avec le chant des cigales, on se sent vraiment en été !

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On démonte les tentes, range tout dans les coffres, mange quelques fruits gênés par les guêpes et l’on part : direction Poros, une petite île à deux heures de voiture.

La route est super jolie, avec son versant montagneux et la mer de l’autre côté. On met la radio et l’on écoute des musiques traditionnelles grecques pour se mettre dans l’ambiance.

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Un peu avant midi, on arrive à Galatas, une ville qui fait face à l’île de Poros.

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Poros se trouve à environ 10 minutes en ferry et la traversée coûte 70 centimes en tant que piéton et 6 ou 7 euros si vous voulez faire passer une voiture.

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Parmi nous, deux fous décident de faire la traversée à la nage. Oui je dis bien fou parce que même si la distance est très largement faisable à la nage, il y a quand même quelques bateaux qui passe dans le chenal et ça peut être dangereux.

Tandis que nous attendons sagement que le ferry parte, nos deux amis dépassent le milieu de la traversée quand un bateau vient les aborder. Il s’agit des garde-côtes, qui les engueulent en leur disant de faire demi-tour ( » DO YOU UNDERSTAND THE DANGER ? THE BOAT CAN CUT YOU ! GO BACK !« ) ! On les voit donc retourner vers Galatas. Avant que le ferry ne parte, quelqu’un descend à terre afin de pourvoir leur payer la traversée et qu’ils ne se retrouvent pas tout seul, trempé et sans argent.

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Une fois que tout le monde est bien arrivé sur l’île et après une petite bataille d’eau près d’un robinet, nous allons manger au Kanali Beach Bar Restaurant, un restaurant sur une plage au bord de l’eau. On découvre ici le pain payant (environ 1 euro par personne si je ne dis pas de bêtise) et les bouteilles d’eau minérale servies sans qu’on ne les demande (à chaque fois que l’on demandait de l’eau en carafe personne n’a jamais compris…). Parmi les plats que nous prenons habituellement, il y a des sortes de samoussas à l’aubergine fumée, c’est une vraie tuerie.

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Quand tout le monde a le ventre bien plein, nous allons nous trouver une petite plage pour passer l’après-midi. Nous arrivons à trouver un côté de sable qui n’est pas envahi par les tables des bars restaurants et y passons une après-midi bien agréable entre l’eau chaude de la méditerranée et le soleil.

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L’après-midi touche à sa fin, le soleil commence à descendre dans le ciel. Il est temps pour nous de partir, nous avons de la route à faire, environ 3h, pour nous rapprocher de la visite que nous allons faire demain : Mycènes.

Avant de partir, on essaie de trouver un magasin ou une boulangerie ouverte pour acheter de quoi manger ce soir, mais on est dimanche donc la plupart des magasins sont fermés. Tant pis, on se contentera de ce qu’il nous restait des courses que nous avions faîtes.

Vers Mycènes, nous cherchons un endroit où planter les tentes et honnêtement, on galère un peu. Au début, on s’aventure dans un chemin de terre un peu pourri parmi les oliviers (et on stress un peu pour notre caution pour les voitures de location). À un moment, on trouve un endroit plutôt pas mal pour les tentes et les hamacs sauf que sur le sol, il y a énormément de cartouches de fusil… On vote pour voir qui est OK pour rester ici et qui préfère aller ailleurs, à un endroit où l’on est sur de pas se faire tirer dessus. Finalement, on repart et on reprend la route. On passe devant une ferme un peu glauque qui ressemble à moitié à une décharge et on a un bon moment de stress à cause d’une blague de merde faîtes par Apollon (« Eh y a un mec dans la caravane qui nous regarde »).

Finalement, on plante les tentes pas très loin de la route dans ce qui nous semble être un verger (mais y a pas de portail, pas de grillage, rien). Comme les arbres ne sont pas super pour mettre les hamacs (et que c’est un verger) les 4 hamaquistes dorment dans les voitures.

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