3ème jour : 3 août 2017 #GRÈCE

Aujourd’hui, Arès et Poséidon (oui oui on s’est tous donné des noms de dieux grecs) sont attendus en début d’après-midi. Cela nous laisse un peu de temps pour visiter quelques sites. En premier, nous nous rendons au musée de la guerre, qui est un peu excentré du centre mais à 20 minutes à pied de notre appartement. On y est accueilli à l’entrée par des répliques d’avions ou de canons.

Ici aussi, pour les étudiants de l’Union Européenne, l’entrée est gratuite ! C’est vraiment une bonne surprise de découvrir qu’autant de monuments nous sont accessibles sans payer, nous pensions avoir un budget assez conséquent pour chaque visite.

Le musée est assez grand, il débute au deuxième étage et toute l’histoire militaire grecque y est déroulée de façon chronologique. Entre cartes, armes, répliques de costumes, il y a beaucoup de choses à voir. Vers la fin, nous passons rapidement sur la première et la Seconde Guerre mondiale, allons admirer la collection d’armes au rez-de-chaussée puis nous quittons le musée : nos amis ne devraient plus tarder. Nous avons passé environ 2 h pour visiter l’intégralité du musée.

 

 

Sur le chemin du retour, nous passons sur un site archéologique qu’il est possible de visiter, pareil, gratuit pour les étudiants. Et heureusement car en fait, ça ne vaut pas vraiment le coup d’œil. Le site est un gymnase qui a été découvert alors qu’un musée devait être construit et tout autour il y a un jardin (dont une partie avec des haut-parleurs qui font des bruits bizarres) lambda. Bref, ce n’est pas vraiment à voir.

Nous rentrons à l’appartement, attendre nos amis. Une fois installés, nous partons manger… au Baba Ganoush ! Ouais c’est bon et à côté, donc pourquoi pas.

Une fois le ventre plein, nous allons au Temple de Zeus. Je pense que je vais arrêter de vous dire que l’entrée était gratuite pour les étudiants… Elle l’était presque partout. C’est un monument superbe à observer et c’est plutôt sympa d’en faire le tour (après si on paie 12 euros pour faire le tour je sais pas…). En plus avec ce ciel dégagé, bleu et toute cette lumière, y a moyen de faire de belles photos. Les colonnes sont immenses, mais c’est tout ce qu’il reste et c’est difficile d’imaginer ce à quoi ça a pu ressembler avant.

Ensuite, on va se prendre un yaourt grec chez « Fresko », un petit truc situé en dessous de la place Syntagma. C’est assez cher, mais plutôt bon. Bon moi j’avais opté pour de la glace parce qu’à la base, je déteste le yaourt. Genre, impossible pour moi d’en manger. Mais j’ai goûté ce que quelqu’un d’autre avait pris : du yaourt grec avec une sorte de sirop de cerises avec des morceaux et c’était vraiment super bon ! Pas du tout acide mais très doux ! Bref, ça m’aura fait aimer le yaourt… Ce qui normalement est mission impossible.

Après ces petites douceurs, on s’enfonce dans la ville, tout droit vers l’acropole. On a prévu d’y aller demain, quand tout le monde serait là. Vers 18 h, il n’y a plus personne. On en profite pour prendre trois billets pour nos camarades qui ne sont pas étudiants ( 😉 ) et on reprend notre balade.

On se dirige vers le quartier de Plaka et on y découvre pleins de petites ruelles étroites et de jolies maisons peintes en blanc. On grimpe des escaliers, on va à droite, à gauche et finalement on arrive sur un point de vue qui surplombe le quartier et tout Athènes, au pied de l’acropole. On en profite pour prendre quelques photos et on est repartis. Notre dernier camarade ne va plus tarder à arriver, on va donc le chercher sur la place Syntagma.

Une fois au complet, nous nous rendons au Mont Lycabette. On veut y admirer le coucher de soleil sur toute la ville mais si l’on veut être en haut à temps, on doit se presser. La montée est rude mais assez courte, en quinze vingt minutes et quelques gouttes de transpiration (oui parce qu’il fait super chaud) on est en haut ! À cette heure ci, c’est blindé et tout en haut, près de la petite chapelle, la foule se presse. La vue y est superbe, que cela soit au coucher du soleil ou quand toutes les lumières de la ville s’allument.

Après un peu de temps passé à admirer la vue, nous redescendons : direction l’appart. Notre groupe s’est scindé en deux tellement il y avait de monde. À l’appartement, un grand débat a lieu entre ceux qui préfèrent rester tranquillement posé à manger des pâtes et ceux qui veulent aller manger à l’extérieur. Finalement, c’est à 5 que nous allons trouver de quoi nous restaurer.

Nous trouvons une petite taverne sur une place (la Taverne Mouries) et commandons toutes sortes de choses. Parmi les fidèles tzatziki et saganaki (un fromage grec frit), des pommes de terre rôties, des crevettes, du calamar et du poisson en friture, une assiette de légumes, de la feta rôtie et des cœurs d’artichaut. C’est pas très cher et il y a de quoi manger, c’est plutôt bon et l’ambiance est sympa. Ce n’est pas un endroit touristique, sur la terrasse on y voit que des Grecs !

On essaie de se coucher pas trop tard après la guerre des lits, car ouais y a six places pour neuf. Finalement, deux personnes dorment par terre tandis que trois se serrent dans un lit.