Dernier jour à Lisbonne ! Dans la soirée, on doit aller à l’aéroport. Pour autant, on aimerait ne pas s’encombrer de nos bagages. Heureusement pour nous, on a la possibilité de laisser nos sacs à l’auberge et de venir les récupérer quand on veut ! Pratique !

On commence la journée un bon petit déjeuner à la Frutaria ! Jus d’orange, pancakes. On se lâche ! A la base on voulait aller ailleurs mais c’était tellement blindé de monde qu’il y avait carrément une file d’attente…

On se tape ensuite une file d’attente d’au moins une heure… La première de tout le séjour ! Mais franchement, aujourd’hui on est fatiguée et on a une journée à meubler donc on s’en fiche un peu. Cette queue, on l’a fait pour aller faire un tour dans le tram 28 ! Une longue file de touristes attend à l’arrêt Martim Moniz, qui est le point de départ du tram. Franchement… dès le premier arrêt du tram, on s’est rendu compte que cette file d’attente c’est vraiment n’importe quoi. En fait, les gens attendent pour avoir une place ASSISE dans le tram, alors que si vous allez à l’arrêt juste après, vous pouvez monter sans faire la queue et être debout dans le tram. Ce que les locaux se retrouvent à devoir faire, vu que toutes les places assises sont occupées par des touristes…

Niveau prix, ce n’est vraiment pas cher, c’est le même prix qu’un ticket de métro ! D’ailleurs vous pouvez utiliser votre carte de métro en carton pour y faire un tour ou acheter votre billet auprès du conducteur.

Je suis un peu mitigée là-dessus du coup, la balade vaut le coup d’œil, c’est sympa et typique, tu te sens immergé dans la ville, dans ce petit tram tout vieux avec son conducteur qui fait coucou à tous ses collègues et qui se fait offrir des abricots par ses clientes ! Après, c’est vraiment dans ce genre de truc que tu sens que la ville est victime de son succès et qu’en tant que touriste, tu empiètes sur la vie quotidienne des Lisboètes.

Donc pour résumer, je dirais que c’est à faire, sans faire la queue, donc à un arrêt autre que celui d’où le tram part, et que c’est mieux de rester debout ou de céder sa place à une petite grand-mère Lisboète !

On traverse tout Alfama dans cette petite boîte métallique jaune et on descend vers le quartier de Barro Alto.

Là, on marche un peu. On va voir le funiculaire de Bica, qu’on a pas encore vu. Les rues sont toutes des montées ou des descentes. Se promener à Lisbonne, c’est sportif ! On finit par arriver au Mirador de Santa Catarina et on s’y pose un peu. Il y a toujours une ambiance sympathique au niveau des miradors. Belle vue, gens posés, musique. On apprécie notre place à l’ombre et la vue sur la mer et la ville.

On descend ensuite vers le bord de mer. On retourne faire un tour au Time Out Market mais dans la partie marché plus traditionnel cette fois. Ce n’est pas foufou, à part des stands de légumes et de fruits qui vendent tous sensiblement la même chose, rien de bien transcendant. On achète pleins de cerises et de pêche et on va se poser dans le petit jardin d’en face pour déguster notre butin.

Cette journée est vraiment du chill à l’état pur. On marche d’un endroit à l’autre, on apprécie une dernière fois les azulejos sur les murs, les pavés tordus du trottoir, les escaliers qui nous défoncent les cuisses. Puis on se pose dans un coin sympa. Et on repart.

En partant du Time Out Market, on passe par la Pink Street. Là, le sol rose s’étend sous nos pieds. En plein après-midi, l’ambiance est tranquille et les gens sirotent leurs verres sur les terrasses mais on imagine que le soir, avec tous les bars, ça doit être différent.

On retourne vers Baixa. Au passage, on fait un crochet au petit marché qui se trouve sur la place centrale. Charcuterie, fromage, gâteaux, vins… Ça ne doit pas être l’endroit le plus cheap pour ramener des souvenirs pourtant ça grouille de monde.

Comme il nous reste un peu de temps à tuer, on retourne au Topo Chiado, le bar où on était allée voir un film en terrasse. On se prend un verre et on apprécie une dernière fois la vue sur la ville, le château et sur l’élévateur de Santa Justa à l’ombre du Couvent des Carmes.

On va ensuite à l’auberge récupérer nos sacs, on prend le métro et on se rend à l’aéroport. On cherche un endroit où rester, notre avion part vers 6h du mat, autant essayer de dormir un peu. Sauf que dans cet aéroport, avant d’avoir passé la police des frontières il n’y a AUCUN siège ou presque pour s’asseoir. C’est un truc de fou… On a fait littéralement trois fois le tour de l’aéroport et on a recensé en tout et pour tout quatre malheureux sièges. Finalement, on va à l’étage et on fait comme d’autres gens : on s’allonge par terre pour dormir un peu. #clodotime après très honnêtement j’ai mieux dormi par terre à Lisbonne que sur les sièges métalliques et les accoudoirs d’Orly !

Bref, ce petit voyage d’une semaine touche à sa fin… Mais vous pourrez bientôt (c’est relatif, quand je serais rentrée donc dans quelques mois) retrouver mes nouvelles aventures car dans quelques jours, je pars pour un long voyage de 2 mois à la découverte de la route de la soie ! (Ouais je prends de l’avance et je tease mes prochains articles, et alors ? 😀 )

En tout cas j’espère que ce petit carnet de voyage vous aura plu et que je vous aurais donné envie d’aller à Lisbonne ! (Après la question c’est y a-t-il vraiment des gens qui lise mes carnets de voyage ?)

Nonette

J’ai fait une petite vidéo qui compile les points forts de cette semaine à Lisbonne si ça vous intéresse !

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0 commentaire

  1. Moi, je l’ai lu (réponse à la dernière phrase barrée de l’article) !
    C’est ma ville préférée, et parmi tes découvertes, il y en quelques-unes que je n’ai pas encore faites (le vélo à Cascais, par exemple). Je prends des notes, car on part dans un mois.

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