Ce matin, on s’attaque au monument qui surplombe la ville et que l’on admire déjà depuis deux jours : le château St George. Perché sur sa colline, il domine les environs et offre une vue incroyable sur toute la ville. Pour y arriver, il faut le mériter. Ça monte sec et il fait déjà chaud. Aujourd’hui, le soleil ne se fait pas attendre !
Dès l’entrée, on est accueillis par des groupes de paons qui chantent et paradent. Volent et se dandinent.
Avant de grimper sur les remparts, on fait un tour dans la partie « exposition » qui explore l’histoire du château et de la vie portugaise de l’époque.
Ensuite : on s’aventure sur le pont-levis et au-dessus des douves (qui n’est pas levis en fait) (et les douves sont sèches). À l’intérieur des remparts, il n’y a plus rien. Juste quelques grandes cours désertes. Les bâtiments de l’époque n’ont pas survécu.
Les remparts du château sont plutôt bien conservés, on peut se promener au-dessus du vide sur ses grosses pierres chargées d’histoire.
Vers l’entrée, un troupeau de touristes fait la queue. Une caméra obscura, comme celle d’Édimbourg, permet du fin fond d’une pièce sombre, d’espionner la ville. Les petites fourmis humaines se déplacent insouciantes sur le front de mer sous nos yeux curieux. Un avion fend le ciel sous nos doigts. La ville tourne et défile devant nous. Un guide nous raconte des choses en portugais. Il n’y a que des sessions en anglais, portugais et espagnol. Pas de chance pour nous. En plus, on vient de rater la session en anglais. On comprend quand même quelques mots transparents. À la fin, le guide sonde son public. Nous sommes une majorité de Français et quelques personnes parlent anglais. Visiblement, personne ne parlait portugais. Moment de solitude pour lui.
On est aveuglées en retrouvant la lumière du jour. Après plusieurs minutes à déambuler sur les remparts, on sort du château. Direction le marché aux puces, la Feira da Ladra, qui n’a lieu que le mardi et le samedi. On jette rapidement un coup d’œil aux étals. Des objets d’un autre temps attendent sagement l’arrivée de leurs nouveaux propriétaires. Quelques stands à touriste proposent les classiques pièces d’artisanat portugais. Des sacs, trousses ou repose-plat en liège, quelques carreaux bleutés à l’image des azulejos de la ville. C’est vraiment un truc que j’ai découvert en arrivant ici, je ne savais pas du tout que le Portugal était un gros producteur de liège.
Pas très loin du marché, on se dégote un coin sympa pour manger : Focaccia in Giro. Le lieu propose de nombreuses combinaisons de focaccia, vous savez, ce pain italien et plat riche en huile d’olive qui est fondant et croustillant à la fois. Si beaucoup sont à la viande ou au poisson, on en trouve quelques-unes végétariennes ou véganes. J’opte pour un mélange de champignon, amande, roquette et brie. La portion est généreuse, le prix raisonnable, le lieu, à l’image du quartier : décoré de nombreuses pièces de brocante. Franchement, c’est super bon !
En partant, on repasse par le marché puis devant le Panthéon. On n’y entre pas et on admire son architecture de l’extérieur. C’est immense, blanc. Je ne sais pas trop si l’intérieur vaut le coup mais bon, ça ne nous tente pas plus que ça.
On continue notre route et on rejoint le front de mer. On marche jusqu’au musée du Fado. L’entrée est à 5 euros en comptant qu’on peut avoir une réduction étudiante. Très honnêtement… j’ai trouvé que ce musée ne valait pas le coup. L’audio guide est compris dans le prix de l’entrée mais n’apporte pas grand-chose. Les explications sont longues et ne vont pas à l’essentiel. Il y a moyen d’écouter quelques morceaux de Fado, de voir des guitares… Beaucoup de guitare. Mais quel intérêt ? Non franchement, ce musée a été une vraie déception et comme nous n’avions prévu d’en faire qu’un, c’est dommage car notre choix aurait dû se porter ailleurs.
Avant de rentrer à l’auberge de jeunesse, on fait un tour sur le front de mer. On s’assoit face à la mer, face au Christ Roi. C’est animé. De nombreux promeneurs longent les flots agités.
Le vent, le soleil, l’iode.
On rentre à l’auberge. On prend un peu le temps de se poser. Le coin salon est agréable. On rencontre un italien qui est heureux de pratiquer son français avec nous. On ne comprend pas tout, on essaie néanmoins de communiquer avec un mélange de français et d’anglais.
Le soir, on décide de rester à l’auberge et de manger ce qu’il nous restait du repas au népalais de la veille. Demain, on doit se lever tôt : une superbe journée très chargée nous attend. La meilleure journée d’ailleurs ! Donc, ne ratez pas le prochain article ! 😉
Nonette
J’ai fait une petite vidéo qui compile les points forts de cette semaine à Lisbonne si ça vous intéresse !
Pour être au courant de chaque nouvel article n’hésitez pas à vous abonner sur le blog, sur ma page facebook ou sur intagram 😉